La décarbonation du transport maritime sera plus rapide dans l’UE et aux États-Unis
C’est ce que prévoit une étude réalisée par Eni, Fincantieri et RINA
Roma
1 Avril 2025
La décarbonation du transport maritime sera plus
dans l’UE et aux États-Unis. C’est ce que prévoient les « Perspectives de l'
Transport Maritime Durable", une étude réalisée par
Eni, Fincantieri et RINA avec le support technique de Bain &
Company Italia, qui a été présentée aujourd’hui à Rome au salon
la présence du ministre de l’Environnement et de la Sécurité énergétique,
Gilberto Pichetto Fratin. L’étude, qui vise à donner
une contribution à l’accélération du processus de décarbonisation de la
le secteur du transport maritime en ligne avec l’objectif Net Zero
à l’horizon 2050, s’inscrit dans le contexte plus large de l'
signé le 25 mars 2024 par Eni, Fincantieri et RINA avec le testament
développer un observatoire mondial sur les perspectives
l’évolution des solutions de décarbonation durable pour le
à moyen et long terme.
L’étude constate que le secteur maritime est actuellement dépendant de
principalement à partir de combustibles traditionnels qui composent la
93 % de la consommation totale et note que l’objectif de zéro
d’ici 2050 génère des changements significatifs
dans l’industrie, avec une adoption croissante de différentes sources de
propulsion. En 2023, environ 50 % des nouvelles commandes de navires sont
s’est orientée vers les carburants alternatifs, avec une tendance à
vers plus de durabilité. De plus, les ports sont
en commençant à répondre à ces nouveaux besoins, en développant
infrastructure pour soutenir différentes technologies et
Carburants. Cependant, le document précise que ces efforts ne sont pas
sont encore suffisants.
L’étude précise que l’adoption de nouvelles technologies et
les carburants alternatifs dépendront d’une multiplicité de
de facteurs plus ou moins complexes, notamment
politiques énergétiques nationales et régionales, comportement des consommateurs,
Dynamique macroéconomique, tendances géopolitiques et risques
associés à la chaîne d’approvisionnement, ainsi qu’à la
développement technologique des différentes solutions. Les Perspectives analysent trois
Scénarios d’avenir basés sur différents niveaux d’ambition
décarbonation, les progrès technologiques et la disponibilité
combustibles et infrastructures. Les prévisions indiquent un
une décarbonation plus rapide dans l’Union européenne et
États-Unis, alors qu’ils se trouvaient en Asie-Pacifique et dans le reste du monde, l’utilisation de
les combustibles fossiles et le GNL continueront de prédominer,
représentant environ 70 % du mix énergétique d’ici 2050.
En particulier, l’étude explique que dans la période 2030-2040
L’Europe et l’Amérique du Nord connaîtront un changement significatif
combustibles fossiles en biocarburants HVO - qui seront
premier pilier de la transition - et le GNL, également sous forme bio. Pour
Quant aux premiers, ils sont déjà disponibles dans les ports
et offrir une certaine résilience aux coûts ; La deuxième option
demeure concurrentielle sur le plan économique au cours de la prochaine décennie, tandis que
devant faire face aux pénalités croissantes prévues pour le départ de
à partir de 2040.
L’étude note également que pour atteindre la neutralité
carbone D’ici 2050, il faudra également explorer de nouvelles
carburants alternatifs, tels que les carburants synthétiques produits par
l’hydrogène vert, qui deviendra néanmoins compétitif par rapport à la
combustibles fossiles uniquement à partir de 2040.
À long terme, les biocarburants produits à partir de matières premières
et les carburants synthétiques seront cruciaux pour la
la décarbonation des navires marchands moyen-courriers et long-courriers,
tandis que la bioénergie sera suffisante pour les navires court-courriers.
En ce qui concerne les croisières, en plus des biocarburants HVO, il existe
prévoit l’utilisation de carburants synthétiques pour les navires de la
segment moyen-petit (luxe et exploration), tandis que pour
Les navires de grande et moyenne taille (haut de gamme et contemporains) sont
prévoit une plus grande dépendance à l’égard des bioénergies, comme les biocarburants
HVO, bioGNL et biométhanol.
Les Perspectives soulignent que la transition nécessitera, dans le cadre de l'
d’importants investissements dans les ports pour adapter la
les infrastructures nécessaires à l’approvisionnement en carburants
alternatives : ce n’est que dans l’Union européenne que l’on estime qu’elles seront nécessaires
jusqu’à 24 milliards d’euros. En ce qui concerne les ressources nécessaires, le
Les biocarburants HVO et le GNL auront un impact limité (environ 15 %)
grâce à la possibilité d’exploiter les infrastructures déjà
Existant. Les carburants synthétiques, en revanche, auront un impact significatif sur les
(environ 85 %), puisque les infrastructures associées sont
qui reste à développer.
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