- « En ce qui concerne l’utilisation de navires ne dépassant pas 18 ans de âge, rapporté par les deux projets de loi - a Grimaldi a continué - il convient de rappeler que même aujourd’hui, sont utilisés en Sardaigne des navires de plus de 50 ans années: il serait donc peut-être un peu exagéré de demander cette limite pour les lignes en convention ». La proposition de Confitarma est donc de fixer la limite de 25 ans pour les navires utilisés sur les lignes en convention, avec les navires entre 20 et 25 ans qui pourraient présenter un certificat de d’éligibilité délivré par Port State Control ou par un organisme de certification internationale certifiant leur aptitude du point de vue de la sécurité et de la qualité du service.
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- En outre, selon Confitarma, certaines exigences des avis comme la fréquence ou la vitesse requises à plusieurs reprises s’avèrent nécessaires, excessives et même en contradiction avec l’agenda nationale et européenne en matière de durabilité et de réduction des émissions de CO2. « On va même - a souligné Guido Grimaldi - dans la direction opposée, car on demande aux armateurs des fréquences quotidiennes sur des lignes où cela pourrait suffire un service trisebdomadaire ». Aussi en ce qui concerne la vitesse de croisière, qui sur plusieurs avis est nécessaire d’environ 22 nœuds, confitarma entraînerait un augmentation des coûts et une augmentation plus que proportionnelle de émissions nocives, alors que ces lignes pourraient être même avec une vitesse ne 19,5 noeuds au plus.
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- Rappelant qu'«aujourd’hui, le ministère des infrastructures et mobilité durable, bien que tardivement, a préparé des avis pour lesquels des adjudicataires tels que, par exemple, dans le cas des lignes pour les Tremiti et Naples-Cagliari-Palermo, tandis que pour d’autres lignes des avis, on en est arrivé à l’attribution, comme pour Gênes-Porto Torres, ou même la course est devenue déserte, comme pour la Civitavecchia-Cagliari-Arbatrax », Guido Grimaldi a souligné que, de toute façon, « grâce au travail effectué par les armateurs italiens, le marché non seulement n’a pas échoué, mais différence du passé, les lignes Naples-Palerme, Ravenne-Brindisi-Catania, Livourne-Cagliari et Gênes-Olbia, sont toutes garanties, servies en libre marché et sans aucune contribution de l’État. Ceci - a précisé le représentant de Confitarma se référant à la gestion précédente des liaisons en convention confiées à tirrenia du groupe Onorato Armateurs - a permis des économies d’environ 45 millions d’euros par an par rapport aux 72 millions d’euros versés auparavant par an en faveur d’un seul opérateur. Cette énorme économie - a constaté Grimaldi - devrait être réinvesti dans un modèle mixte pour la continuité territoriale en soutenant les transporteurs routiers sardes ou ceux qui travaillent pour la Sardaigne par le biais de contributions 100 euros par camion embarqué. Une partie de cette économie pourrait plutôt être utilisé sur des lignes qui ne convention, car déjà avec des tarifs maximaux fixés par le et pourrait, en partie, être destiné aux citoyens sardes, forces de l’ordre, médecins, professionnels de la santé ou catégories difficultés ».
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- Au cours de l’audition, le directeur général de Confitarma, Luca Sisto, a également attiré l’attention sur le rôle important par la flotte italienne consacrée aux trafics de cabotage de marchandises, en particulier de produits énergétiques, qui contribuent à assurer la continuité « énergétique » des populations et des activités industrielles insulaires. « Ces services, suite à la libéralisation opérée au niveau communautaire - a rappelé Sisto - sont depuis longtemps exposés à la concurrence d’opérateurs étrangers qui bénéficient souvent d’avantages économiques et opérationnels accordés par leurs pays respectifs. Cette situation - a dénoncé - met en grave crise la compétitivité des entreprises italiennes du secteur de l’approvisionnement énergétique qui représente un atout stratégique important pour le Le pays. Il faut donc que le législateur ouvre dès que possible une réflexion sur le sujet afin d’identifier les instruments les plus par exemple en France, une part de ces trafics est réservée aux opérateurs nationaux, pour faire face à la situation. »
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