- « Ces jours-ci, a constaté Moretto- a été un premier accord au niveau de l’OCDE sur la taxe minimale mondiale, qui devrait réglementer le monde des grandes multinationales. Eh bien - a-t-il précisé - le seul secteur qui semble être exempté de la nouvelle imposition à 15% est l’armateur. L’ITF - rappelé la présidente de Fedespedi - a calculé que actuellement, la taxation moyenne des armateurs est de 7 %: nous souhaitons que l’on puisse remédier à cette situation de distorsion du marché au moins en limitant l’avantage aux seules activités menées en mer, à l’exclusion de celles à terre, gérées également par les acteurs de la chaîne d’approvisionnement qui ne bénéficient d’aucune exemption ».
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- Moretto a également évoqué l’exemption des règles sur la concurrence de l’UE dont jouissent les compagnies maritimes conteneurisées réunies en consortiums. « Le Covid-19 - a observé - nous a laissé une leçon à apprendre: quand le marché est contrôlé par peu d’opérateurs il ya de grands risques. Les transporteurs maritimes concentrés dans trois grandes alliances ont savoir contrôler intelligemment la capacité de cale disponible pour contenir les coûts. Ils ont pu le faire parce que il existe le Consortia Block Exemption Regulation de l’UE qui permet aux ligne d’expédition d’échanger des données commercialement sensibles afin de partager la capacité de chargement sur les navires et de coordonner la programmation des itinéraires. Il s’agit d’une dérogation aux réglementations antitrust européennes auxquelles sont soumises, en revanche, toutes les entreprises opérant le long de la chaîne d’approvisionnement maritime. Cette condition - a dénoncé la présidente de Fedespedi - a conduit aujourd’hui à des quintuplés par rapport à la période précédant Covid sur les principales routes commerciale (Europe-Far East et Transpacifique), à la congestion des ports, pénurie de conteneurs, fiabilité qui est arrivée pour atteindre le pic négatif de 35%, le tout avec inévitables répercussions sur les prix à la consommation. » « Les conséquences de cette situation - a-t-il poursuivi - nous les payons tous: terminaux, expéditeurs, chargeurs, consommateurs finaux. À une exception près: les compagnies maritimes, qui, selon les données élaborés par SRM, ont gagné 27 milliards de dollars en 2020, nombre qui devrait tripler en 2021 pour atteindre la deuxième Drewry 100 milliards. » Rappelant qu’à l’automne, il est une nouvelle consultation promue par la Commission européenne sur une révision du CBER, M. Moretto a souhaité que « cette la voix de tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement maritime est écoutée ».
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- Se référant plus spécifiquement au cadre national, Moretto a souligné la nécessité d'«agir sur un autre point faible des chaînes de valeur mondiales: l’utilisation - a expliqué - du rendement Ex Works par 73% des entreprises. Dans ce moment, on parle beaucoup de nearshoring et de raccourcissement des filières pour réduire les risques de rupture des stocks et de difficultés d’approvisionnement. Stratégies de ce type - a détecté la président de Federagenti - fonctionnent lorsque les entreprises décident de tion de leur logistique, plutôt que de la déléguer à des tiers. En Allemagne, seulement 30 % des entreprises vendent dans Ex Works: ce pays est depuis des années le premier dans le classement LPI de la Banque Mondiale, c’est pourquoi la logistique allemande s’est organisée et développée de manière efficace et répond efficacement aux besoins des entreprises. Avec les ressources du PNRR - a souligné Moretto - nous pouvons combler le déficit d’infrastructure de notre pays, matériel est numérique, mais il faut aussi raisonner sur la façon dont encourager les entreprises italiennes à abandonner le franc usine et reprendre le contrôle de leur chaîne d’approvisionnement. Ce sera un parcours important et obligatoire, compte tenu des nouvelles tendances: e-commerce, qui croît maintenant régulièrement à des taux à deux chiffres et est littéralement explosé avec la pandémie, est incompatible avec l’approche « Ex Works ». Pour saisir cette occasion les entreprises italiennes doivent s’adapter au changement en cours dans les habitudes d’achat et de consommation. Fedespedi et Confetra travaillant intensément aux côtés des institutions, en particulier le MIMS, pour mettre en œuvre les projets du PNRR: Sudoco, E-CRM, laboratoires d’analyse, réforme de la discipline civile sur le contrat d’expédition. Le défi pour l’Italie - Moretto a conclu - est de faire système entre public et privé, en utilisant le Recovery Fonds pour combler un écart de 50 ans et ainsi accroître la compétitivité de notre fabrication, du Made in Italy ».
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