- L’accusation portée contre les armateurs européens par les deux journaux du Le Royaume-Uni ne doit pas seulement se soustraire aux dispositions du sixième paquet de sanctions contre la Russie, mesures prises de l’Union européenne à la suite de l’invasion par les troupes de Moscou du territoire de l’Ukraine lancé le 24 février dernier, mais surtout de contourner les sanctions dans le but de encore plus d’argent.
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- L’analyse de « The Independent » se concentre en particulier sur la non-interdiction imposée aux navires battant pavillon de l’Union européenne pour le transport du pétrole russe. Il est vrai que le sixième paquet de sanctions comprend des dispositions sur transport d’huile selon lequel, « à la fin d’une période de transition de six mois, les opérateurs de l’UE seront interdiction d’assurer et de financer le transport de pétrole vers les pays les tiers, notamment par voie maritime. » Toutefois au-delà du semestre de transition, placé dans ces termes l’interdiction ne semble pas du tout difficile à contourner à tel point que « le Independent » a noté que, « après les pressions de nations maritimes de Grèce, Malte et Chypre, navires immatriculés dans l’UE, ils pourront continuer à transporter du pétrole depuis les ports russes aux pays tiers. Cela signifie que les entreprises de l’UE pourra continuer de bénéficier de la facilitation de la transfert de pétrole russe vers des pays tels que l’Inde et la Chine qui se sont révélés être des acheteurs disponibles du pétrole brut qui L’Europe ne veut plus le faire. »
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- Se référant aux conclusions d’un rapport d’organisation Témoin mondial non gouvernemental, « The Independent » a a souligné que depuis le début de la guerre russo-ukrainienne, les trois Les principaux pays maritimes européens - Grèce, Chypre et Malte - ont a rapidement augmenté la quantité de pétrole russe transporté: en février, lorsque les troupes de Poutine ont envahi Ukraine - a expliqué le journal - entreprises et navires connecté aux trois nations transportées 31 millions de barils de Pétrole russe; en mai, ce chiffre est passé à 58 millions de barils. Au total - le journal a annoncé - depuis février le navires reliés à la Grèce, Malte et Chypre ont transporté 178 millions de barils pour une valeur, aux prix courants, de 17,3 milliards Dollars pétroliers russes. Au début de la guerre - spécifié aussi « The Independent » - les navires liés à ces Les pays ont transporté un peu plus d’un tiers des exportations du pétrole russe, alors qu’en mai, ce chiffre a grimpé à un peu plus de la moitié.
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- À cet égard, « The Independent » a rapporté le commentaire de Fedyk. « L’UE - a déclaré le professeur - a un effet de levier sur la Russie donné par l’inélasticité de la l’approvisionnement énergétique: pour la Russie - a-t-il expliqué - c’est difficile et coûteux de diriger son énergie ailleurs. Autoriser les NAVIRES battant pavillon de l’UE à transporter Le pétrole russe - a-t-il dénoncé - ne fait donc que saper le pouvoir Contrat de l’UE ». « Citoyens ordinaires des pays Les Européens - a souligné fedyk - ont payé plus cher pour le Le pétrole russe sans réellement punir la Russie, en fait n’augmentant que les revenus de la Russie avec l’entrée en guerre, quelque chose dont le ministère russe des Finances a ouvertement discuté se vantait-
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- « Navires connectés à la Grèce, à Chypre et à Malte - a-t-il déclaré en termes non équivoques Louis Goddard, conseiller principal de Global Témoin - se moquent des efforts de l’UE pour sanctionner la machine de guerre de Poutine en maintenant le flux de de l’argent à la Russie alors que les forces armées du pays continuent de a frappé l’Ukraine. Pour bloquer ces failles - il a exhorté Goddard - l’UE doit résister résolument à la pression de tous États membres ayant des intérêts profondément ancrés dans le commerce du pétrole avec la Russie et l’imposition de restrictions au transport maritime au le centre de son régime de sanctions ».
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- La plainte du « Sunday Times » est plutôt axé principalement sur les activités de transbordement de Pétrole russe qui, selon l’hebdomadaire, serait en route entre Navires russes et navires grecs, une pratique qui est déjà pratiquée depuis un certain temps faire appel dans le but de contourner les sanctions. En particulier, l' Le périodique britannique s’est attardé sur ce type de les activités qui seraient en cours dans le port russe de Kavkaz, sur le détroit de Kerc entre la mer Noire et la mer d’Azov. Le « Le Sunday Times » a cité en exemple le cas du pétrolier Le Russe Vladimir Monomakh qui est entré dans ce port en mars dernier où il aurait transféré sa cargaison sur le pétrolier MR Minerva Emily appartenant aux Grecs Minerva Marine et drapeau maltais, opération que le périodique British a souligné avoir eu lieu à la lumière du soleil et réalisé - il faut l’ajouter - quand encore le dernier paquet des sanctions de l’UE n’avaient pas encore été adoptées.
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