Le registre international est l’un des points de la compétitivité de la flotte maritime italienne
Confitarma et Assarmatori le confirment, qui confirment également leur position différente sur le processus d’extension des avantages de ce régime aux autres pavillons de l’UE
6 Oktober 2021
Rappelant qu’on est « à la porte d’une révolution de la politique maritime nationale qui changera l’aménagement de notre marine parce qu’elle est en cours de définition le processus d’extension des avantages du Registre international italien aux drapeaux de l’Union européenne et de l’Espace économique Européen », le président de la Confédération italienne Armateurs, Mario Mattioli, a précisé que « Confitarma soutient fermement la nécessité de réserver ces avantages aux seuls des sujets solidement ancrés sur le territoire italien. Afin de éviter ce qui s’est malheureusement déjà passé dans la logistique italienne, où l’hégémonie de grandes opérateurs internationaux qui décident si, comment, quoi et quand transporter - Mattioli a souligné - il faut défendre l’intérêt national à commencer par le drapeau italien. Pour nous croyons fermement que le Registre international est toujours le pilier de notre politique maritime ».
Mattioli a également rappelé l’action intense menée par Confitarma à l’égard du ministre de l’Environnement afin de exclure les navires inscrits au registre international de la liste des subventions nuisibles à l’environnement. « Nous avons précisé, avec succès - a-t-il expliqué - que les avantages prévus par le Registre Internationale ont le double objectif d’attirer personnel maritime et d’améliorer la compétitivité des navires battant pavillon italien par rapport aux conditions fiscales les plus favorables offerts par d’autres pavillons ».
Dans son intervention, le président d’Assarmatori, Stefano Messine, a souligné que les mesures fiscales et contributives introduites avec le Registre international en 1998 ont doublé la flotte marchande de pavillon italien, qui donne un peu plus de huit millions de tonnes de jauge brute d’alors, encore aujourd’hui, malgré une période de déclin, elle reste supérieure aux 15 millions de tonnes. « Maintenant, cependant, at-il ajouté Messine - tout le système se trouve devant un carrefour et, selon de la route qu’il empruntera, il pourra y avoir un nouveau relance. L’Italie, comme le souhaitent également Assarmatori - a détecté Messine confirmant ainsi que la position de l’association à cet égard est différente de celle de Confitarma - vous commencez à modifier le tri du Registre Internationale selon l’approche indiquée par l’UE, à savoir en élargissant les avantages pour l’emploi maritime prévus par la loi 30/98 également aux navires battant pavillon d’un pays européen ou de l’Espace économique européen. Le problème est que depuis procédures d’enrôlement des travailleurs aux essais et inspections aux systèmes de communication, de l’enrôlement des médecins de bord aux procédures d’inspection des cargaisons à la libération et au renouvellement des certificats de sécurité, il n’y a presque pas de norme ou de procédure italienne qui n’est pas plus farieuse et coûteuse que celles imposées par la moyenne des autres pays européens. À ce stade - a conclu le président d’Assarmatori - sans une œuvre sérieuse de simplification et dé sburocratisation, le risque d’une migration vers des registres plus efficaces et moins coûteux est absolument réel surtout pour le navire engagé dans les trafic international ».
Au-delà de la question du Registre international et de son extension aux autres drapeaux de l’UE, Mattioli s’est également abordé sur les unités navales inscrites dans le premier Registre, se plaignant que le gouvernement n’a pas encore prévu un soutien aux entreprises armatoriales assurant les services de cabotage maritime, de ravitaillement des produits nécessaires à la propulsion et à la consommation à bord des navires, ainsi qu’à de stockage et d’assistance aux plates-formes énergétiques nationales. « Ce sont des services, a-t-il souligné, qui ne se sont jamais arrêtés pendant la pandémie et que le gouvernement lui-même a qualifié d'"essentiels » pour le pays ».
Dans l’intervention du président de Confitarma, il y a eu également un espace pour la transition verte du secteur maritime: « le shipping - Mattioli dit - est conscient de la nécessité de accélérer les délais de décarbonisation, mais l’objectif peut ne sera atteint que si les gouvernements prennent les mesures nécessaires. Notre gouvernement, afin de soutenir le processus de transition écologique de la flotte italienne - a-t-il rappelé - a destiné par le biais du Fonds complémentaire aux ressources PNRR importants pour le renouvellement et la modernisation des navires. Pour cela Il est important que tous les navires italiens, y compris ceux qui opèrent en dehors du pays, peuvent accéder aux contributions vertes, tout en réservant une prime spécifique pour les trafics méditerranéens, afin de soutenir toute la flotte italienne dans l’important processus de transition écologique entamé au niveau internationale. Il est clair - a-t-il précisé - que l’objectif commune est de mettre en œuvre une transition écologique concrète de la chaîne de transport, mais cela doit se faire sans désavantager les entreprises italiennes qui s’engagent quotidiennement dans la concurrence internationale pour cela nous attendons du gouvernement les entreprises qui doivent supporter les coûts de cette transformation ».
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