Une mission militaire de l’UE visant à protéger le trafic maritime transitant par la mer Rouge est à l’état embryonnaire
Ferrare (Unimpresa) : les effets de la crise ne sont pas une alerte rouge pour l’instant, mais il est nécessaire d’avancer et de ne pas attendre le cours des événements
Bruxelles/Londra/Roma
22 Janvier 2024
Le Conseil européen des affaires étrangères d’aujourd’hui
de la situation au Moyen-Orient, et dans ce contexte, il convient de
aborder de façon informelle la question de la création d’un
mission de contre-attaque menée par les rebelles houthis
contre des navires dans le sud de la mer Rouge et dans le golfe du Yémen. Le
conditionnel est indispensable en tant que proposition pour le
la création d’une force militaire pour assurer la sécurité de la
trafic maritime dans la région, ce qui verrait la participation de
la France, l’Allemagne, l’Italie et d’autres pays européens,
à l’ordre du jour. La nouvelle mission, qui anticipait la «
Times » - s’appellerait « Aspides » et devrait
être autorisé par une nouvelle réunion du Conseil de la prochaine
mois, présenterait des caractéristiques similaires à celles de l’opération
« Agenor » promu début 2020 par la France
dans le cadre de l’initiative « Emasoh » visant à sauvegarder
la sécurité du trafic maritime dans le détroit d’Ormuz,
principalement sur l’utilisation des forces navales, et aurait
caractère défensif, se distinguant ainsi de l’opération
« Gardien de la prospérité » activé par les États-Unis et le Royaume-Uni
Unis pour défendre les navires qui transitent par le détroit de Bab
el-Mandeb des attaques de drones et de missiles depuis les côtes
Yémen et les assauts de bateaux avec des hommes armés.
Le journal britannique « Financial Times »
précisé que la mission « Aspides » pourrait être
initiée en vertu de l’article 44 du traité sur l’Union européenne
aux termes de laquelle « le Conseil peut confier à la
à un groupe d’États membres qui le feraient
désirent et ont les capacités nécessaires pour le faire
mission.
Entre-temps, le Centre d’études de l’Unimpresa a fait le point sur la situation
sur l’impact sur le trafic maritime dans le canal de Suez, déterminé par
attaques des Houthis contre des navires qui se dirigent vers des
Ils proviennent de la voie navigable égyptienne. Gardant à l’esprit qu’à travers
Suez fait passer près de 20% des marchandises transportées par voie maritime dans le monde et
30% des porte-conteneurs, le Centre d’études de l’Unimpresa
constate que le climat élevé d’incertitude résultant de la crise
La mer Rouge apporte des problèmes, immédiats et peut-être en route : elle passe par la
Le canal de Suez, après tout, 16 % de la valeur
des importations italiennes, avec des achats importants en provenance de Chine (selon les
marché de l’approvisionnement pour nous après l’Allemagne), de l’Asie,
du golfe Persique. Aller en Méditerranée - précise l’analyse -
De nombreux porte-conteneurs font escale dans les ports
d’autres navires, ceux qui amènent en Italie
du Qatar vers le terminal de regazéification de Rovigo, sont bloqués, et
13 % de la demande italienne de
gaz.
Le Centre d’études note que la diversification de ces mois
permet à l’Italie d’avoir un bon degré d’autonomie, grâce au fait que
parts significatives du gaz, 33 % et 14 % respectivement,
de l’Algérie avec le Transmed, et de l’Azerbaïdjan avec le TAP. Mais
Les risques de hausse des prix de l’essence et de l’essence sont derrière nous
l’angle (on parle de +4 et +10%). Et de toute façon c’est haut
l’incidence des importations de pétrole brut et de pétrole raffiné.
La persistance de cette situation – souligne le Centre d’études –
serait un problème étant donné qu’en Italie, jusqu’à 85 % du trafic
Les marchandises voyagent par la route. Le ralentissement du trafic maritime, qui
aurait une incidence plus grave sur le fonctionnement de l'
ports tels que Gênes et Trieste, entraîne également des dommages
Des composantes fortes de l’économie italienne : 500 millions de personnes sont menacées
représentant l’exportation de la production agricole et
vers les pays du Moyen-Orient, de l’Inde, du Sud-Est
Asiatique. Plus d’un tiers des importations pour la chaîne d’approvisionnement italienne
de la mode, en effet, passe par le canal de Suez. Plus
D’une manière générale, souligne le Centre d’études de l’Unimpresa, il s’agirait d’une
C’est particulièrement un problème pour les petites et moyennes entreprises, qui ne sont pas en mesure de
absorber l’augmentation des taux de fret avec les quantités.
« La crise de la mer Rouge », a commenté le président de la
Unimpresa, Giovanna Ferrara - peut avoir des effets négatifs
sur l’inflation et pourrait conduire la Banque centrale européenne à
retarder la réduction du coût de l’argent : il en faudrait très peu,
prix, pour dire adieu à un retour à une
après presque deux ans de lourdes restrictions
crédit avec des taux d’intérêt très élevés. Cette situation nécessite une
Une réponse large, qui ne peut pas être uniquement italienne. Le nôtre
Un pays qui est au centre des conséquences de ce qui est
À Suez, il ne peut pas le faire seul : jamais comme dans cette
Dans ce cas, l’Union européenne doit donner une réponse unie qui
Les besoins de tous les partenaires européens seront partagés. Les effets
Pour l’instant, la crise n’est pas une alerte rouge, mais nous devons agir
à l’avance et n’attendez pas le cours des événements.
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