Dans le cadre de la réforme du cadre juridique en la matière
droit douanier de l’Union européenne initié par la Commission européenne
printemps dernier avec une proposition spécifique
(
sur
18
mai 2023), le Conseil européen des chargeurs, la Communauté européenne
Association des Courtiers et Agents Maritimes, les Ports Maritimes Européens
l’Organisation Européenne, la Fédération des Entreprises Portuaires Privées Européennes et
Terminals et le World Shipping Council rapportent les parties du cadre
système juridique qui, de l’avis des cinq associations, exige
Améliorations.
Appelant à un réexamen de ces questions, le CES, l’ECASBA, l’ESPO,
FEPORT et WSC exhortent le Parlement européen à se pencher sur plusieurs
Points cruciaux, à commencer par celui relatif aux régimes de garde :
Se référant à l’entrepôt sous douane, les cinq associations mettent en avant
considérant que « la réduction proposée de la durée de conservation de 90
jours à trois jours pourraient avoir un impact négatif sur la
fluidité des flux de marchandises (import et export),
sur la compétitivité du système portuaire de transbordement
en ce qui concerne les ports non membres de l’UE et la gestion efficace des
Chaînes logistiques de chargeurs. De plus, soulignent-ils, cette
entraînerait une augmentation des coûts administratifs et informatiques
les exploitants de terminaux ».
L’ESC, L’ECASBA, L’ESPO, FEPORT et WSC insistent sur la nécessité d’une
que la continuité juridique est également assurée : « Jusqu’à ce que la
jusqu’à ce que le nouveau Centre numérique des douanes soit opérationnel
Droit dérivé et annexes de données
de l’actuel code des douanes de l’Union devrait rester en place
pour faciliter l’exploitation des principaux systèmes
Règlement informatique UCC pour l’entrée de marchandises dans l’UE. Sans
dispositions transitoires, les opérateurs économiques ne
seraient en mesure d’utiliser ces systèmes et de gérer
ces processus ».
En ce qui concerne la sécurité des marchandises, les cinq associations
notent que « l’introduction de nouveaux pouvoirs dans la proposition
d’empêcher un transporteur de décharger des marchandises en cas de
pourrait perturber considérablement le commerce et
paraissent superflues à la lumière des pouvoirs actuels d’interdire une
transporteur pour charger les marchandises ». Selon l’ESC, l’ECASBA, l’ESPO, la FEPORT
et WSC, « pour minimiser ces risques, ce pouvoir
ne devrait être invoquée que dans des circonstances extrêmement limitées ».
Toujours sur la possibilité que les nouvelles règles entravent
le flux des échanges, les cinq
associations considèrent que, s’agissant de la présentation des
marchandises en l’absence de transmission préalable des données relatives aux marchandises,
« Les parties autres que le transporteur devraient également être
Obligation de fournir à l’avance des données sur les marchandises manquantes
à l’arrivée de la marchandise ».
À propos des cargaisons restant à bord des navires par rapport à la
marchandises destinées à être déchargées dans un port,
L’ECASBA, L’ESPO, LA FEPORT et le WSC notent que « la proposition actuelle
exige que toute la cargaison à bord soit placée sous garde
temporaire ou soumis à un régime douanier dans le premier port
et non pas l’endroit où il sera finalement débarqué ».
Enfin, les cinq associations soulignent que « le
La douane numérique européenne doit permettre l’interopérabilité
avec l’environnement du Guichet unique maritime de l’UE
s’assurer qu’il peut être utilisé pour l’accomplissement des
formalités douanières » et qu'«il est essentiel de
que les exploitants de terminaux reçoivent les données nécessaires pour
Stockage des marchandises dans un entrepôt sous douane bien avant les marchandises
atteindre le port ».